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Témoignages non chrétiens




L'existance historique de Jésus est aujourd'hui reconnue universellement. Cela fut vrai aussi pour le passé, exception faite de certains écrivains d'il y a quelques décades, mais dont thèses fantaisistes ne méritent pas d'être prises au sérieux. Nous ne manquons pas de témoignages attestant que Jésus a réellement vécu sur notre terre. Parmi les arguments il faudrait commencer par ivoquer le christianisme lui-même: il est un fait, et son existence n'est pas due à une génération spontanée. On peut relever ensuite un nombre considérable de renseignements touchant Jésus dans ce qui nous est conservé de la littérature des premiers siècles. Il est même possible d'en constater quelques traces chez des auteurs non chrétiens. Il n'en faut pas davantage pour étayer l'affirmation de l'historicité de Jésus. Page à venir.



Témoins non chrétiens

Quatre sources surtout sont intéressantes, dans notre enquête historique auprès des écrivains non chrétiens de l'antiquité. Suétone (env. 75-150) et Tacite (env. 55-120), tous deux historiens de l'empire romain, une correspondance de Pline le Jeune (62- env. 114) avec l'empereur Trajan, enfin un historien juif: Flavius Josèphe (37-38 - après 100).


Suétone

Voir: Extrait de la vie des Césars


Tacite

Tacite mentionne dans ses Annales (XV, 44) le châtiment horrible infligé à ces gens que Néron tenait pour responsables de l'incendie de Rome et que le peuple romain nommait "Christiani", les chrétiens. Il ajoute notamment: " Ce nom leur vient de Christ qui, sous Tibère, fut livré au supplice par le Procurateur Potius Pilatus". La suite de ce chapitre ajoute que la religion chrétienne est partie de la Judée. On est en droit de se demander si l'historien tient ce renseignement de source juive ou chrétienne, ou s'il lui est fourni par une autre veine. Quoi qu'il en soit il est légitime de conclure que des milieux non chrétiens ont considéré que Jésus avait appartenu à l'histoire et que sa mort se situait sous Ponce Pilate. Les mêmes milieux connaissaient également Jésus sous le nom de Christ.


Pline le jeune

Pline le Jeune était gouverneur de Bythinie. Il adressa une lettre à l'empereur Trajan pour lui demander des directives dans l'attitude à prendre vis-à-vis des chrétiens. Il y résume d'abord ce qu'il a pu apprendre de la part des chrétiens qi avaient apostasié après l'application de l'édit impérial interdisant les sociétés secrètes. Ceux-ci auraient fait la déposition suivante au sujet de leurs assemblées liturgiques: "Ils affirment que toute leur faute ou toute leur erreur s'était bornée à se réunir habituellement à jour fixe, avant le lever du soleiil, pour réciter entre eux alternativement un hymne à "Christus comme à un Dieu". On parlait donc couramment de "Christ" à propos de Jésus, pour la raison apparemment évidente que les chrétiens voyaient en Jésus le Chrisst. Ils ont même vénéré le Christ comme Dieu lui-même.


Flavius Josèphe

Voir: Un extrait de son oeuvre


Talmud babylonien

Un document juif pourrait, à son tour, fournir un apport non négligeable. Nous voulons parler du Talmud babylonien. On peut fixer aux environs de l'an 500 sa rédaction définitive, mais nombre de documents qui y furent incorporés remontent bien plus haut. Nous y constatons même des allusions à des paroles de Jésus (Traité Chabbath 116a, fait allusion à Mt 5,17; Traité Bekhorot 8b évoque peut-être Mt 15,13: voir Strack-Billerbeck T. I, 241 ss., 236). Jésus fait figure de magicien et de séducteur du peuple enseignant de fausses doctrines, et crucifié le 14 Nisan, la veille du Grand Sabbat. (Traité Bérakhot 17a; Sota 47a; Sanhédrin 43a, 103a, 107b; Strack-Billerbeck I, 631, 1023 ss.; II, 262 ss. 843). La date de la mort indiquée par le Talmud coïcide avec les indications de l'Évangile johannique (19,14; 31,42; cf. 18,28), mais ne concorde pas avec les données des trois premiers évangiles. Elle pourrait être l'écho d'u souvenir conservé en milieu juif. Pour le reste le talmud de Babylone abonde en textes qui déconsidèrent Jésus. Ils ont manifestement été élaborés dans le contexte de la polémique antichrétienne. (Voir les réf. dans Strack-Billerbeck IV, 2, 1239 ss sous le vocable "Jésus".)



Par Patrick Allaire, ptre






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